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Photo du rédacteurJC Duval

La dame aux camélias

Deux yeux noirs surmontés de sourcils d'un arc si pur qu'il semblait peint.

Alexandre Dumas fils

 

Marie Duplessis est née en 1824 à Nonant le Pin, dans l'Orne, et si vous passez par là, vous ferez le tour d'un rond point où trône la dame aux camélias.

Nonant le pin


Dans ce petit coin de Normandie situé en limite des pays d'Auge et d'Ouche, Alphonsine de son vrai prénom, vécut une enfance des plus miséreuses avant de se métamorphoser en Marie, une des courtisanes les plus convoitées du tout-Paris. Elle mit à ses pieds tous ces messieurs de la bonne société en à peine moins d'une année, avant de s’éteindre de la tuberculose à tout juste 23 ans.

Portrait de Marie Duplessis


A 15 ans elle se retrouve blanchisseuse. Sa beauté et sa vivacité sont bientôt repérées dans les sphères parisiennes. Le duc de Guiche devient très vite son protecteur. Il prend alors en main son éducation, il lui apprend à lire, écrire, jouer du piano. Elle entre ainsi dans le cercle très fermé des demi-mondaines les plus en vogue de la capitale. Elle ouvre son propre salon où se croisent des hommes politiques et des écrivains tels que Balzac ou Gautier qui louent sa culture et son esprit.

Elle devient la maîtresse d'Alexandre Dumas, et Franz Liszt lui aurait même offert de vivre avec elle.

Âgée de 21 ans, elle devient comtesse de Perregaux. Mais les liens du mariage ne conviennent pas à cette grande horizontale qui s’abîme dans une vie des plus dissolues en dépit de la phtisie qui la consume.

Telle une comète elle s'éteindra, ruinée et son corps sera jeté dans la fosse commune avant que sur ordre de son mari elle ne soit exhumée et transférée au cimetière de Montmartre.

 

La dame aux camélias

ou le mythe de la courtisane vertueuse


A peine quelques mois ont passé, que Dumas raconte la passion maladive qu'il a connue avec Marie Duplessis.

Armand Duval aux initiales de son auteur, tombe amoureux fou de la "dame aux camélias".

Mais par convenance, la reine des nuits parisiennes se plie aux bonnes mœurs de l'époque - une demi-mondaine se doit de rester à son rang - et sacrifie la relation qu'elle entretenait avec son amant avant de succomber à la maladie.

Le roman qui portera Marie Duplessis à la postérité

 

La traviata

Cette pièce est l'un des opéras les plus populaires de cette fin du 19ème siècle. Elle relate l'histoire d’un amour interdit, d’une femme libre et de son éviction de la bonne société de l'époque.

"La dévoyée"


Le livret reprend l'histoire de la dame aux camélias, tout en reflétant la vie sentimentale de Giuseppe Verdi.



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