"Dean était heureux.Tout ce qu'il lui fallait, c'était une roue dans les mains et quatre sur la route."
Sur la route - Jack Kerouac
Sur une voiture, la traction se manifeste au travers du frottement entre ses roues motrices et la surface de la route. Si vous perdez de la traction, vous perdez de l’adhérence avec le sol.
Pour augmenter la traction, il faut donc ajouter quelque chose qui augmente le coefficient de friction sous les pneus. C’est ce qui se passe quand on sable une route verglacée ou que l'on utilise des chaînes, on augmente le coefficient de friction. Tout est question de friction dans cette petite zone de contact entre le pneu et la route.
Sinon vous pouvez toujours rouler avec un véhicule équipé de chenilles mais c'est moins pratique, je le concède …
🛞 Sur le verglas, si on accélère, la voiture se met à patiner.
En condition normale, la vitesse linéaire des roues est la même que la vitesse de croisière de la voiture, et heureusement me direz vous, sinon les pneus seraient vite usés.
Au niveau du sol, les deux vitesses sont diamétralement opposées. Le point de la roue en contact avec le sol a ainsi une vitesse nulle.
Les points de la chenille en contact avec le sol, ont une vitesse nulle.
Comme la réaction de la route est appliquée en un point de vitesse nulle, la puissance résultante est nulle. La puissance délivrée par le moteur sert donc principalement à compenser la perte d'énergie cinétique due à la résistance de l'air.
Bon, si la route se met à grimper, le moteur sert aussi à compenser la force de pesanteur, en fournissant à votre voiture, l'énergie potentielle nécessaire pour monter les côtes.
✧→ Finalement, en pleine plaine, c'est essentiellement à cause de la résistance de l'air qu'il faut faire le plein !
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